en Flandre Lys
59940 ESTAIRES
https://www.fleurbaix.fr/decouvrir-bouger/tourisme/nos-monuments
Le Trou est un hameau de Fleurbaix, au sud du village, sur la route secondaire, à la sortie de la D175, appelée Rue Petillon.
L’accès en fauteuil roulant est possible avec quelques difficultés.
Ce cimetière fut utilisé par les premiers secours pendant la première année de la guerre et de nouveau, pendant l’armisitice,
pour y regrouper les tombes du champ de bataille. Il contient les tombes de 293 soldats britanniques, 7 canadiens, 56 australiens et 1 français.
Pendant la première guerre mondiale, le Front Occidental – un Front continu s’étendant de la côte de la Manche à la Suisse, sur lequel, pendant 4 ans, des millions d’hommes ont combattu et sont morts – fut un théâtre d’opérations de toute première importance.
Contre l’Armée Allemande étaient déployées les armées du Commonwealth britannique, de la France, de la Belgique, et plus tard, des Etats-Unis. Pendant les deux premiers mois, une guerre de manoeuvre permit de contenir et de refouler la poussée initiale allemande. Puis s’ensuivirent trois années et demie de combats statiques de tranchées – une guerre d’attrition – au cours desquelles la capacité défensive était de la plus grande importance. Aucun des adversaires ne pouvait effectuer une sortie et de grandes batailles furent livrées pour des gains territoriaux infimes. Les sept derniers mois furent une guerre de manoeuvre culminant en une offensive alliée, qui, ayant débuté en août, parvint finalement à accomplir une percée menant à l’armistice du 11 novembre 1918.
Au début de 1914 les six Divisions du Corps Expéditionnaire Britannique en France furent déployées aux côtés des armées française et jouèrent leur plein rôle à partir du 13 août dans les batailles de Mons, le Cateau, la Marne et l’Aisne. Les trois semaines suivantes, pendant lesquelles le front du combat bougeait chaque jour, furent une période hautement critique pendant laquelle le plan allemand pour mettre un terme rapide au combat fut un échec et l’issue de la guerre remise à plus tard.
Pendant les deux premières semaines d’octobre; le CEB fut déplacé du secteur central du front dans les Flandres. ce changement réduisit ses lignes de communication, qui passaient par Dunkerque, Calais et Boulogne et lui permit de protéger ses ports qui étaient d’une importance vitale à la fois pour son propre ravitaillement et renforcement et pour le contrôle de la Manche par la Marine Royale. Pendant les quatre années suivantes, les forces du CEB s’accrurent à cinquante divisions britanniques et douze du Commonwealth d’outremer – des troupes du canada, de l’Australie, de la nouvelle Zélande, de l’Afrique du Sud, de l’Inde et des autres territoires. Le CEB reprit progressivement une plus grande partie du secteur nord du front allié et livra une série de batailles d’attrition don,t la plus grande fut la première bataille de la Somme en 1916.
Les offensives allemandes de la fin mars à la mi juillet 1918 furent contenues et la contre offensive menant à la victoire commença le 8 août avec la bataille d’Amiens, se poursuivit sur un front élargie avec les deuxièmes batailles de la Somme et d’Arras et, en septembre, s’étendit au saillant d’Ypres. L’avance prit rapidement de l’ampleur et le jour de l’Armistice la ligne de front atteignait quatre vingt kilomètres ou plus à l’est des points de départ.
Presque 750 000 soldats, marins et aviateurs du Commonwealth perdirent la vie sur le front Occidental – 200 000 en Belgique et plus de 500 000 en France. Leur mémoire est commémorée par des stèles marquant leurs tombes dans les 1 000 cimetières militaires et 2 000 cimetières civils ou par un des six monuments en Belgique et vingt en France qui portent les noms de plus de 300 000 d’entre eux qui n’ont pas de tombe connue.
Accès poussettes: Oui
Latitude: 50.657282
Longitude: 2.721164